Interview de la Médium Florence Hubert

   INTERVIEW DE FLORENCE HUBERT

Florence HUBERT

Médium, Auteure et Conférencière

“ Reporter de l'au-delà ” a le grand plaisir de vous présenter l'interview/entretien qu'a bien voulu nous accorder, la Médium Florence Hubert. 

Nous la remercions de sa grande gentillesse ainsi que de sa disponibilité.

Votre Parcours

-  Pourriez-vous nous raconter un peu votre parcours

F.H. :  J'ai eu une enfance tout à fait ordinaire. 

J'ai travaillé dans la pharmacie en tant que préparatrice, je voulais être danseuse, mais mes parents ont refusé que je parte en école de danse, mon rêve aurait été d'être chez Béjart. Donc, cela n'a pas été possible pour moi. 

Je me suis marié tôt, et à 20 ans, j'avais une fille, donc, très vite, j'ai été dans la vie de femme. 

Avec mon premier mari et ma fille, nous avons eu un accident en 1986, un accident très grave, c'est là que j'ai fait ma première décorporation. 

Y a eu un choc terrible, ma fille qui avait 4 ans a eu le col du fémur cassé par le volant bien qu'elle soit à l'arrière et mon ex-mari a eu tout le côté gauche broyé. Moi, j'ai vu tout l'accident, car j'ai fait une décorporation, je me suis retrouvée au-dessus de la voiture. 

Donc, j'ai vu comment cela s'est passé. 

Quand je suis revenue à moi, j'étais dans l'ambulance avec ma fille à côté de moi et mon ex-mari était dans une autre ambulance, et on nous a ramenés à Angers en soins intensifs. 

Moi, je n'ai rien eu, seulement deux trous dans les jambes ! 

Ce n'est rien pour un tel accident, j'avais le moteur sur les genoux ! 

Je ne sais pas si c'est un miracle ou pas, mais en tout cas, je n'ai rien eu.

-  Quel genre de petite fille étiez-vous ?

F.H. :  Turbulente ! Turbulente et effrontée, j'avais toujours réponse à tout ! 

Du genre, ce que ma mère m'a dit il n'y a pas longtemps, je suis allée dans le frigidaire, j'avais environ 5 ans et j'ai dû prendre une "Vache qui rit" ou une compote, et quand ma mère m'a surprise, elle me dit :  

–  "Mais, à qui as-tu demandé la permission ?  j'ai dit : c'est au Bon Dieu !" 

J’étais une petite fille turbulente, mais pas méchante. Il fallait que je bouge, je bouge toujours beaucoup d'ailleurs !

-  Vous sentiez-vous différente dès l'enfance ? 

F.H. :  Non, pas petite, la différence c'est que j'entendais des voix, mais comment voulez-vous que j'explique cela à mes parents les choses que j'entendais, 

À l'école, non, je n'étais pas différente, je ne le ressens pas comme ça. 

-  Mais, vous étiez déjà médium puisque vous entendiez des choses. 

F.H :  Oui, j'entendais des voix et tout ça, mais après quand on est une petite fille de 7-8 ans entendre des choses comme ça, je me disais peut-être, c'est normal. Peut-être qu'on ne m'en avait pas parlé, mais je ne me sentais pas différente, c'est après, je me suis sentie différente à partir de la 6ème, là, j'ai commencé à me sentir un peu différente, parce que d'abord, on vieillit, on évolue et on n'a pas de cadeau des copains surtout ! 

- Y a-t-il des membres de votre famille qui possèdent également des dons ?

F.H. :  Mon frère aîné est très réceptif, il est très sensitif, il ressent les choses, mais il en a pas fait son métier. 

Ma mère aussi, ressent certaines choses, et mon grand-père paternel, qui était pourtant docteur en pharmacie, était sourcier (pas sorcier!) donc, vous voyez, il y a quand même des choses. 

-  Votre famille est donc assez ouverte sur ce genre de  phénomènes ?

F.H. :  Mon grand-père n'était pas ouvert, juste sourcier, pour lui c'était normal de trouver de l'eau. 

Après, ma mère, est ouverte à tout cela, mon frère aîné aussi. 

J'ai trois filles et les trois filles sont également très ouvertes à ce que je fais. 

Je dirais que la dernière est peut-être la plus réceptive des trois. Mais elle n'en fait pas son métier. 

-  Mais est-ce qu'elle a des dons de médium comme vous ? 

FH : ah oui, elle voit les choses, elle les sens, elle voit également dans les yeux des gens si c'est bon, ou pas bon, oui, beaucoup. 

-  Avez-vous déjà refait des sorties de corps  ?

F.H. :  Non, je n'en fais pas tant que ça. J'ai fait une NDE. Je fais des rêves bien sûr, des songes, avec lesquels, je suis en contact avec les défunts, mais en sortie de corps, comme peut le faire, parfois, Henri Vignaud, ou explorer des plans, j'en ai fait, mais pas beaucoup.

- Comment se manifeste votre médiumnité ? Plus par clairvoyance, clairaudience, clairsentience, etc…?

F.H. :   Je dirais, la clairaudience. Ça, ça domine, après, il y a la clairvoyance, et aussi l'olfactif, qui est toujours en éveil chez moi, les odeurs, c'est très fort. 

Donc, le plus pointu de ce que j'ai, c'est la claiaudience. 

-  C'est ce qu'il y a de plus utile, n'est-ce pas ? 

FH : Oui, c'est très bien, c'est vrai que quand on entend clairement, ça va très vite après.

- Est-ce que votre médiumnité s'est développée ou affinée au cours du temps ? 

F.H. :   Oui, cela s'affine, vous savais, c'est comme je dis souvent, c'est un peu comme une coiffeuse débutante, elle part en CAP, plus la coiffeuse coiffe, plus elle coiffe bien, après elle s'installe, elle fait des shows, elle remporte des prix, etc (Je ne fais pas de shows ! Rires !) 

Mais, plus on fait de la médiumnité, plus les sens deviennent exacerbés. 

Donc, ça se peaufine, ça s'affine. 

-  Est-ce que votre claiaudience était aussi fort au début qu'elle l'ait maintenant ? 

F.H. : C'est devenu dominant.

- Pourriez-vous nous dire comment les esprits se manifestent à vous en premier, et comment cela se développe au cours de la séance ?

F.H. :  C'est comme si j'avais un casque de coiffeuse sur la tête, c'est le cas de le dire ! 

Puis, on me branche, puis arrive un film, c'est comme si j'étais dans ce film, j'en fais partie, je suis dedans !

Le défunt se présente alors avec un prénom, un surnom, une première lettre importante du prénom, ou une date de naissance, une date de décès, un mois important, il explique comment il est parti : accident, maladie, suicide, meurtre, etc... Il explique tout son parcours terrestre. 

Pas tout, car ce serait trop long, mais les événements importants de sa vie. 

Puis, s'il a des enfants, il s'adresse à eux, il nomme fille ou garçon, deux, trois, cinq enfants... Un enfant, un enfant décédé qu'il a retrouvé, voilà. 

ça va très vite, donc, il faut que je sois vigilante à ce que je dis aux gens, parce que, nous médiums, c'est à nous d'être caméléon, et de se mettre à la portée des gens, ce n'est pas aux gens qui sont là, de se mettre à la nôtre.

En fait, tout va très très vite, c'est à moi de traduire ce que je vois du mieux possible. 

- Est-ce que vous voyez tout de suite le défunt ou vous sentez d'abord sa présence, est-ce que cela se fait par étape ? 

F.H. :  Oui, c'est vrai, elle est bien cette question, parce que je commence par sentir sa présence, je ne claque pas des doigts et je l'ai devant moi, je ne suis pas "Ghost Whisperer" !

Donc, je ressens d'abord sa présence, et après, il s'installe, parce que, en fait, je pense que les défunts que je reçois, ne me connaissent pas, donc, ils sont dans mon "tuyau" donc ils vont me faire ressentir leur présence, puis après, ils vont se décrire. 

-  Se décrivent-ils spontanément ? 

F.H. :  Quand c'est en rendez-vous privé, c'est spontané. Parce que, le rendez-vous et pris et c'est un rendez-vous entre la personne et le défunt, un rendez-vous entre eux, ça se fait donc tout seul. 

Florence Hubert, médiumnité en salle

En salle, par contre, j'ai beaucoup de signes de reconnaissance avant, car quand il y a un public devant moi, ils viennent, et comme cela doit se faire très vite, ils doivent se faire reconnaître beaucoup plus rapidement, donc j'ai plus rapidement des signes de reconnaissance en salle. 

Par contre en rendez-vous, on a plus de temps, on est plus à l'aise, mais en salle, c'est plus rapide, car il faut que ça aille vite.

-  Vous avez dit lors de médiumnité en salle, que les défunts vont dans le « Tuyau », pourriez-vous nous expliquer comment fonctionne la connexion entre le médium et le défunt ?

F.H. :  Le "Tuyau", c'est une expression, il y a longtemps, au début quand j'ai commencé, il y avait le tunnel, et puis bon je me suis dit le tunnel, tout le monde emploi ce mot, il y aurait pas un mot plus marrant, puis on m'a dit tuyau, j‘ai gardé ce terme ! (rires!)

-  Et en ce qui concerne le fonctionnement de la connexion entre le défunt et le médium ? 

F.H. :  Question difficile, ce sont deux liens qui se rencontrent, je suis une énergie, le défunt est une énergie, il faut que l'énergie du défunt corresponde à la mienne, il y a un lien qui se crée, vous savez, c'est l'embranchement. 

Maintenant, tous les défunts, ne passeront pas par moi, parce que chaque défunt ayant sa personnalité gardée, ce qui est bien lorsqu'ils viennent à la rencontre de leur terrestre, vont aimez tel ou tel médium, donc passé par tel ou tel médium, mais pas par d'autres. 

Donc, c'est une question d'affinité de lien. 

-  Et comment ressentez-vous leur énergie, est-ce que cela passe par votre Chakra Coronal ou celui du Cœur par exemple ? 

F.H. :  Oui, je dirais, ils vont envoyer de par leur aura, au plexus solaire, ils vont envoyé au mental, bien évidemment, ça va passer par mon coronal, et ça va aussi passer par mon plexus, et dans le plexus de la personne qui est en face de moi. 

Donc, on est relié par le plexus solaire. C'est pour cela, que je dis souvent aux gens, soufflez, respirez, car quand il ne respire plus, et sont trop tendu, nous aussi en fait ! 

Je dirais donc, que ça passe entre le terrestre et moi, par le plexus solaire, entre le défunt et moi, par le coronal, leur aura, et mon plexus.

Les Défunts

- Comment se passe une séance privée ? 

F.H. :  Dès qu'un rendez-vous est pris avec un médium, le défunt le sait, après, reste au défunt d'aller faire sa demande pour pouvoir passer, c'est-à-dire la personne va prendre rendez-vous avec moi et le défunt va prendre rendez-vous avec moi aussi de l'autre côté, on va le lui accorder ou pas. 

Il y a des rendez-vous que je prends et qui s'annule, et d'autres qui prennent leur place, mais qui avait un rendez-vous beaucoup plus tard. Parce qu'ils ont demandé à leur défunt, s'il y a un désistement, s'ils peuvent y aller avant, et ça marche, je vous assure que ça marche ! 

- Y a-t-il des défunts qui sont désagréable ?  (avec vous ou le consultant)

F.H. :  Pas en rendez-vous privé, pas en salle, mais dans les maisons que je nettoie, oui. 

Alors qu'en rendez-vous, ou en salle, ils sont prévenus du rendez-vous, donc ils sont OK, la personne qui vient et OK, donc tout est OK. 

Quand on va dans les maisons à nettoyer, les gens qui sont dans la maison sont OK, nous, on est OK, mais le défunt qui est dans la maison, il n'est pas toujours OK, lui. 

Il faut bien le diriger, le faire monter. 

-  Dans ce cas, ce n'est pas forcément des défunts proches qui sont dans la maison, cela peut-être des anciens habitants ?

F.H. :  Oui, tout à fait. Il n'y a pas forcément de lien avec la personne qui y habite, cela peut être un ancien locataire, un ancien propriétaire, ou les maisons qui sont construites à côté des cimetières.

- Y’en a-t-il qui vous ont fait peur ?

F.H. :  Oui, il y en a qui m'ont un peu impressionné, fait peur aussi.

Ils ne sont pas toujours très sympas, de l'autre côté, il y a des plans qui ne sont pas très hauts, ce n'est pas très cool !

Le Guide

-  Un thème qui intéresse beaucoup les gens, c'est celui des Guides.

F.H. :  Nous avons un Guide Spirituel chacun, d'essence masculine ou féminine, après, nous avons des Guides de Job, de travail, ce qui nous permet d'évoluer dans la vie, ce sont eux qui nous poussent à évoluer, tandis que le Guides Spirituel, lui, drive notre vie, notre conscience, je les appelle les "Jiminy Cricket" ! 

Et après, nous avons nos Guides familiaux, nos défunts, nous Guide animalier, et votre Ange Gardien, par rapport à notre date de naissance. 

-  Comment s’est manifesté votre Guide la première fois ?

F.H. :  Alors, mon Guide Spirituel, il est masculin, la première fois, je l'ai senti. Puis, une médium de Nantes, c'est une amie de ma mère, m'a dit, quand je suis rentrée, elle me dit, ton Guide est avec toi, il est masculin, je n'ai pas son prénom, mais je te le donnerai. Je suis rentré chez moi, j'ai eu un prénom. Je l'ai donc appelé, elle m'a confirmé le prénom, qu'elle avait eu entre-temps, c'est même elle qui m'a dit le prénom en premier ! 

Ensuite, je l'ai vu quand j'ai fait ma NDE. 

-  Donc vous connaissez son apparence. 

F.H. :  Oui, un peu comme un moine. D'ailleurs, j'ai acheté un moine, qui fait 50 cm de haut, que j'ai mis chez moi, car j'ai trouvais qu'il ressemblait tellement à mon Guide que je l'ai acheté ! 

-  Est-ce que vous le voyez toujours ou c'est seulement à des moments exceptionnels comme vous venez de l'évoquer ? 

F.H. :  Ah non, je ne le vois pas toujours, je le sens en permanence, mais je ne le vois pas, c'est vraiment à des moments exceptionnels, mais je le sens, par contre.

-  Et à présent, comment fait-il reconnaître sa présence ?

F.H. :  Je sais quand il est là au son de sa voix, à sa façon de prononcer Florence. Je n'ai pas de petit signe, tape sur l'épaule ou autre, par contre, à sa façon de prononcer Florence, je sais que c'est lui. 

-  C'est comme ça que vous le reconnaissez par rapport à un défunt, ou bien, c'est son énergie qui est différente ?

F.H. :  C'est son énergie, c'est enveloppant un Guide Spirituel. C'est vrai, c'est comme ça qu'on est bien avec son Guide, parce que l'on sait que c'est une couverture, il n'y a pas de souci. 

-  Est-ce que votre Guide vous a déjà prévenu d’un danger ?

F.H. :  Oui, ils le font. Est-ce qu'il faut y aller, est-ce qu'il ne faut pas y aller : N'y vas pas !  Ça, c'est sûr, il ne faut pas y aller. 

Moi-même, il m'a fait décaler un voyage pendant les événements de Bruxelles, lors de l'attentat à l'aéroport. 

Je devais rentrer le jour de l'attentat, j'étais à Mons en Belgique, en conférence, et j'ai dit à Anouchka la responsable de l'association, je n'ai pas envie de rentrer ce jour-là, est-ce que tu peux décaler le billet, elle m'a dit : "tu sais le billet, je ne sais pas... "  Je lui ai dit, s'il te plaît, est-ce que tu peux décaler à la veille, elle a réussi à le faire.

Je ne le sentais pas, je ne devais pas rentrer ce jour-là. J'ai eu raison, enfin, IL a eu raison, le lendemain, ça explosait à l'aéroport ! 

- Voulez-vous nous expliquer la différence entre les Anges et les Guides ? Car il y a beaucoup de gens qui en font la confusion. 

F.H. :  Tout à fait, ce n'est pas pareil. L'Ange Gardien, c'est une énergie qui est proche de nous par rapport à notre date de naissance. 

C'est Ange Gardien, a une fonction précise, il est là, pour des causes désespérées, il est là, pour guérir les gens, pour les aider. 

Moi, je suis né le 7 août, ça peut être l'Ange Gardien d'un autre. Cette énergie-là, on peut lui demander, d'aller aider telle ou telle personne, ils ont une fonction. 

Vous pouvez aller voir l'Ange Gardien qui correspond à votre date de naissance, vous verrez qu'il a une fonction. 

Le Guide Spirituel, n'est qu'a vous, que l'Ange Gardien, à une fonction qui est propre à tous ceux qui sont nés à la même date, votre Guide Spirituel est propre à vous, c'est votre "Jiminy Cricket", donc, il faut l'écouter celui-là ! 

Après, vous avez vos Guides de boulot, eux sont changeables ou interchangeables, c'est-à-dire, vous évoluer dans la vie, et tant mieux, c'est fait pour ça, et bien, ces Guides-là vont changer en même temps que votre évolution va se faire. 

Il y a des gens qui me disent, j'ai changé de Guide, (Guide de travail, pas de Guide Spirituel)  Car, des fois on change de façon de travailler et on ne travaille plus pareil. 

Vos guides familiaux, eux, ce sont vos défunts, qui sont là pour vous donner des signes de survivance.

Et des Guides animalier, parce que les animaux nous aident aussi. 

- Parlez-vous des animaux familiers que nous avons eus dans notre vie ou les animaux "Totems" ? 

F.H. :  Les animaux que nous avons eu dans notre vie, les chiens, les chats, les girafes, les lions, les rats, les petits lapins, etc... Voilà !

Nettoyage de Maison
 (Avec élévation des âmes errantes)

-  Vous faites également du « Nettoyage de Maison », pourriez-vous nous raconter comment cela a commencé ?

F.H. :  J'ai connu un médium, très bizarrement, que je ne vois plus, je suis allée dans une librairie à Poitiers, j'étais avec ma petite sœur, il y avait des cartes de visite d'un médium, j'ai pris une des cartes, et au moment où je l'ai prise, le médium m'a pris la main et m'a fait reposer la carte de visite et m'a dit non, je les enlève, j'arrête. Je lui ai demandé, pourquoi, il m'a dit, car, je déménage, je change de région. 

Je lui ai dit écoutez, je la prends quand même, peut-être que l'on s'appellera, et je vous donne la mienne. Il m'a appelée, il m'a dit, voilà, je vous ressens très bien, je vais nettoyer une maison, voudriez-vous voir comment cela se passe. Il m'a emmenée, et ça m'a plu, vous ne pouvez pas savoir ! 

Et j'adore faire ça, je ne le fais plus avec lui, car je ne sais même pas ce qu'il est devenu, je le fais avec un ami magnétiseur, Patrick. Parce que dans les maisons, je n'y vais jamais seul, car je ne sais pas sur "qui" je vais tomber, vu qu'ils ne sont pas forcément prêt à ce qu'on vienne. Donc, je préfère toujours y aller à deux. 

- Est-ce que vous vous servez de baguettes, ou votre médiumnité vous suffit-elle ? 

F.H. :  Oui, j'ai des baguettes, mais simplement pour indiquer la direction, à droite ou à gauche, ça me guide.

-  Auriez-vous une anecdote à ce sujet ?

F.H. :  Allez, la dernière que j'ai faite, qui va être très certainement dans mon livre. 

La dernière maison que j'ai faite, était à Tours. Ce n'est pas loin d'Angers, donc on y va. C'était une très belle demeure, on rentre dans cette maison, c'était une Longère magnifique, avec un petit lac à côté, mais le passé était présent, cette maison avait un passé qui n'avait rien à voir avec le passé des gens qui y habitaient. 

Donc, il y avait la mère, la fille et la grand-mère qui étaient là, les hommes étaient partis..., j'ai nettoyé cette maison, car il y avait une énergie (esprit) qui n'était pas sympa du tout et qui appartenait au passé du lieu. 

Cette maison avait été une maison relais où passait les chevaux, les diligences, une espèce de gîte rural. Cette énergie appartenait à cette époque-là, et n'était pas très sympa. 

Cette énergie avait fait noyer leur chien dans la mare, il est parti se noyer tout seul ! Un labrador blanc que j'ai eu d'ailleurs. 

Je suis resté pas mal de temps dans la maison. C'était une énergie féminine, qui ne voulait pas partir, car elle était tombée amoureuse du fils de la maison, parce qu'elle trouvait qu'il ressemblait à un de ces ex-mari ! Faut le faire... ! Après, les gens ont vérifié. 

Dans la maison, la fille était là, il y avait la petite fille de 4 ans, qui était partie se promener avec les grands-parents, le père, etc., donc on était dans la cuisine, il y avait le Talkie-Walkie (BabyPhone) un été dans la cuisine et l'autre était dans la chambre, et à un moment donné, cette énergie (esprit) s'approche de moi - dans la cuisine - et elle passe à côté du Talkie-Walkie, et on entend un énorme bruit parasite "scriiiiiiii" !  Et elle me dit, "je vais dans la chambre" 

Donc l'énergie va dans la chambre de la petite fille, je l'ai suivi et je suis allée dans la chambre, pour évacuer cette énergie, j'y suis allée toute seule, car je savais que je n'avais rien à craindre. Mon ami était dans la cuisine avec la femme et la fille donc je lui ai parlé dans la chambre, elle s'est approchée du Talkie-Walkie, et elle a crié dedans : "aaaaahhh" ! et ils ont entendu, en bas, dans la cuisine ! 

Ensuite, j'ai réussi à la faire partir. 

J'ai dit à la dame, qu'au moment où elle est partie, elle m'a dit : " la maison va se vendre, est ceux qui l’achèteront verront deux biches qui seront là lorsqu'ils arriveront. "  Et, effectivement, elle a été vendu environ 1 mois après, et les gens qui sont arrivés, ont croisé deux biche juste avant de rentrer dans l'allée de la maison. 

Yves Linès, TCIste*

Il y a aussi Yves Linès, qui est venu avec moi nettoyer une maison, c'est le président de l'Association de Toulouse "Source de Vie Toulouse", c'était dans un hôtel, il a enregistré en TCI des choses. 

C'était fascinant ce qu'il a pu enregistrer ! 

  -  Puisque nous parlons de lieux, avez-vous déjà été au Château de Fougeret ? 

F.H. :  Oui, j'y suis allée trois ou quatre fois.

 -  Avez-vous vécu des phénomènes ? 

Château de Fougeret

F.H. :  Oui, d'ailleurs j'y suis allée avec une amie qui faisait de la TCI. Elle a une association à La Rochelle.  Elle était restée en bas du château faire de la TCI, moi, j'étais montée avec Véronique (la propriétaire du château). 

Donc, elle enregistrait en bas et moi, j'étais en haut, et en haut, je me suis mise à fredonner une chanson, une petite berceuse, dans la "Chambre de la petite fille" qui est décédée là, et en bas, à côté de mon amie, elle a entendu, la même chanson au même moment. 

C'est-à-dire que j'ai chanté au même moment que cette petite fille en bas à côté d'elle, la même chanson ! 

(Elle l'a d'ailleurs enregistré)

Les Rencontres

-  Quelle a été votre (ou vos) plus belle rencontre ?

Père François BRUNE

F.H. :  La plus belle rencontre, c'est celle avec mon Guide. 

Ma plus belle rencontre terrestre, le Père François Brune, entre autres.

Après, j'ai fait plein de belles rencontres, mais la plus belle rencontre, c'est celle avec mon Guide. 

Les rencontres terrestres, j'en ai fait plein, chaque rencontre, même si je ne les vois plus, apporte toujours un plus, ça enrichit.

-  LA Rencontre, je présume donc que c'est votre Guide ?  

F.H. : Oui, c'est LA rencontre, "The Big rencontre" c'est avec mon Guide ! 

Livre

-  Avez-vous en projet un autre livre (ou autre) ?

F.H. :  Oui, un livre, j'en ai un en cours. 

Je vais y raconter toutes les sortes de départ, comment cela se passe pour ceux qui partent et pour ceux qui restent. 

Car c'est dur de perdre un enfant, dur de perdre un enfant assassiné, c'est dur pour certaines personnes de perdre un animal, c'est dur de perdre un père, une mère, etc... pour ceux qui partent, comment ils vivent le départ et pour ceux qui restent, comment ils vivent le fait de rester. 

Ce n'est pas un livre facile, mais je vais essayer de faire quelque chose, d'expliquer.

-  Dans votre livre  :   
"Quand la Médiumnité s'impose..." 
la préface a été faite par le docteur Jean-Jacques Charbonier. Avez-vous eu l'occasion de faire des expériences avec lui dans des hôpitaux, sur des comateux, voire même des mourants ?

Dr. Jean-Jacques CHARBONIER

F.H. :  Oui, je suis allé dans sa clinique, deux fois, j'ai eu l'occasion d'aller avec lui toucher la main d'un comateux, et de toucher la main d'une petite grand-mère qui allait partir... 

Le comateux m'a dit trois, quatre choses qui se sont avérées vraies et la petite grand-mère m'a donné le jour et l'heure de son départ !


 Il n'y a que dans sa clinique que je suis allée. Christelle Dubois (Médium) y est allée aussi d'ailleurs.

La Question Traditionnelle

-  Ma question traditionnelle, quelle est votre plus belle expérience ?

F.H. :  Ma plus belle expérience dans la médiumnité, c'est de m'être épanouie !  De m’être épanouie dans quelque chose que j'aime. 

J'aime ce que je fais, je n'ai pas un ego surdimensionné, je ne pourrais pas, c'est de vivre à fond ce que je vis dans ce domaine-là, sans trop me poser de question, c'est mon expérience de vie, qui est ma plus belle expérience !

Je le referais à 100 %.

-  Avec-vous quelque chose à rajouter ?

F.H. :  Simplement, que la médiumnité n'est pas un jeu. 

Que les gens ne fassent pas de la médiumnité par jeu, qu'ils ne contactent pas de défunt pour jouer, pour voir ou pour tester. 

 Je vous remercie !

Remercie Florence Hubert de nous avoir accordé cette interview

Livre de Florence Hubert

              

Quand la Médiumnité s'impose...

Éditeur : Exergue

Préface :  

Dr. Jean-Jacques Charbonier

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Nouveau Livre de Florence HUBERT

Quand l'au-delà 

se dessine...

Les signes de l'après-vie se manifestent au fil d'histoires vécues

Éditions : EXERGUE

Préface : Natacha Calestrémé 

 

 

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Site de Florence Hubert

https://florencehubert.com

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*TCIste : Personne pratiquant la Transcommunication Instrumentale.
(Technique qui permet l'enregistrement des voix de l'Au-delà par le biais d'un magnétophone - ou autre enregistreur -  et d'un micro extérieur)