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mercredi 21 novembre 2018

Interview de Joël URY et Laurie DUTOIT de l'IFRES



Interview de Joël URY et Laurie DUTOIT


Joël URY et Laurie DUTOIT

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Tout d'abord, "Reporter de l'Au-delà " vous remercie tous deux de nous avoir accordé cette interview, cela est un grand honneur. 


Pourriez-vous nous raconter un peu votre parcours, car l'on connaît vos travaux sur la Transcommunication Instrumentale vidéo, mais non le parcours de l'homme et de la femme. 

J.U. : Mon parcours est, je pense analogue à beaucoup de personnes sensibles, qui ont développé par la force des choses des capacités spéciales, que l'on reconnaît idéologiquement sous l'appellation générique de "médium". 

Petit, j'ai vécu des perturbations mentales qui se sont révélées, êtres les perceptions d'une partie de l'existence qui reste habituellement en dehors de notre champ mental. Après avoir été convaincu que je n'étais pas "anormal", j'ai étudié cette partie de ma personnalité. Aujourd'hui, je me sers de cette disposition pour faire des recherches dans le domaine de la Transcommunication Instrumentale, mais aussi médiumnique.

L.D. : J’avais 21 ans quand j’ai rencontré Joël (l’IFRES n’existait pas encore). J’avais des problèmes qui se sont révélé par la suite être spirituel et qui ont pu trouver des explications grâce à la médiumnité de Joël. J’étais désespérée à l’époque, j’avais fait tous les examens, fréquenté le milieu médical, religieux… Mais rien n’y faisait. Je me suis demandé si je n’étais pas folle.
J’ai fréquenté le petit groupe de l’époque, j’ai étudié et tout est ensuite très vite rentré dans l’ordre grâce à l’aide des entités spirituelles.

Depuis, je suis restée, cela fait bientôt 30 ans.
   

La Médiumnité


Avez-vous toujours été intéressé par le paranormal ?

J.U. : Pour moi le paranormal est un mot inadapté pour expliquer ce qu'est l'existence. Le normal est au-delà de nos considérations et loin encore de nos connaissances. Nous ne percevons qu'une faible partie de ce qu'est la vie, nos sens faisant office d'un filtre navrant. Nous sommes bien souvent obligés de créer des machines ou des outils pour y suppléer. Le théâtre de notre existence est extraordinaire et met à mal nos considérations intellectuelles. Par exemple le fondement même de la matière qui est en dehors de la logique habituelle. Donc oui, le paranormal à fait partie de ma vie depuis toujours.

L.D. : Avant de rencontrer Joël, non pas du tout. Mais quand mes problèmes se sont réglés alors que personne avant n’avait pu m’aider avant, je me suis vraiment questionnée et j’ai voulu en savoir plus en étudiant et en expérimentant. Je suis aujourd’hui convaincue. 

Dans le Larousse, le paranormal est défini ainsi : se dit des phénomènes ne semblant pas s'inscrire dans le cadre des lois scientifiques actuellement établies. 

Soit, alors étudions les lois scientifiques, la matière, l’infiniment petit ou l’infiniment grand, cela suffira à nous donner le vertige !

Je partage avec vous l’extrait d’une dictée reçue lors d’une expérience (dictée reçue en écriture automatique par Joël) : 

« …Mes Chers amis, vous l’avez compris l’existence spirituelle est une omniprésence éternelle. La matière qui la seconde est le parallèle de cet état y recevant ses stimuli formels puisque son essence est identique à la source spirituelle. L’évolution est donc une prise de conscience plus ou moins cruciale qui permet la divulgation d’un état intrinsèque : la vie.

Dans l’observation qui y est faite, la matière s’organise dans un espace aléatoire et rudimentaire. Les éléments organiques qui y sont élaborés évoluent par lègues et réflexes. L’ADN est donc un relais qui au fil des millénaires évolue dans sa forme et sa structure. Les corps de chair sont l’adéquation de ce que comprend l’esprit humain, une sorte de formation indiciaire démontrant le degré d’éveil à la conscience divine.

Ceci étant dit, vos sciences, vos philosophies, vos connaissances globales sont un effet de cette observation qui évolue aussi selon les âges. Ces données sont autant d’outils qui vous permettent d’appréhender l’agent spirituel.

Aujourd’hui, l’homme a une idée du spirituel beaucoup plus pertinente que celui du moyen-âge car il possède une représentation de la matière plus évoluée. Ainsi votre évolution mentale grandira de pair avec celle que vous avez de la matière… »

Comment avez-vous découvert votre médiumnité ?

J.U. : Ma médiumnité s'est manifestée très tôt. Elle a été au début un vrai problème pour moi et mes proches. Puis elle s'est avérée être un puissant levier pour la recherche. C'est en faisant preuve de logique et d'introspection que j'ai acquis une certaine maîtrise en la matière. Les phénomènes de psychométrie, de voyance (au sens spirite du terme) et d'écriture automatique ont été les indices les plus probants.

L.D. : Je n’ai jamais cherché à travailler ma médiumnité. Mon travail n’est pas dans cette partie 😉

Est-ce que la médiumnité a été difficile pour vous au début ? 

J.U. : Oui puisque rien dans notre société donne la possibilité d'y voir plus clair en ce domaine. La plupart du temps, la question de la médiumnité est reléguée au stade de la croyance, ou bien englobée dans les névroses. Lorsque les phénomènes sont d'une certaine intensité, l'on fait la sourde oreille ou l'on attribue cela à du hasard ou de l'autosuggestion. Lorsque l'on est enfant et que l'on est sujet à des visions, la situation est compliquée et souvent très mal diagnostiquée. Ce que j'ai vécu difficilement sera une évidence naturelle pour les prochaines générations, car la science, évoluant, trouvera un jour ou l'autre l'explication, et ce, sans la dénaturer.

Quel a été votre premier contact et message ? 

J.U. : A part les contacts incompris durant ma jeunesse, les premiers messages intelligibles reçus en écriture automatique étaient donnés par une entité se prénommant Jean. J'ai obtenu plus de 400 messages de cet être, le premier datant de 1985.

Au début de votre médiumnité, quelle était la teneur des messages reçus ?

J.U. : Les messages reçus ont toujours été en perpétuelle évolution, partant d'un postulat idéologique acquis pour m'emmener vers l'inédit et la remise en cause. Les esprits commencent toujours leur intervention en nous accompagnant dans nos croyances, pour ensuite nous diriger vers une acceptation beaucoup plus décharnée de l'au-delà. Les esprits ne sont plus des hommes et n'existent plus dans l'idéologie humaine. L'homme et ses croyances ne sont perceptibles que pour son cerveau. En dehors de cette dimension biologique, l'existence n'a plus rien à voir avec nos conceptions habituelles. Encore, aujourd'hui, les esprits avec lesquels nous communiquons tentent de nous ouvrir à d'autres paradigmes spirituels.

De quelle façon avez-vous découvert l'écriture automatique ?

J.U. : L'écriture automatique a été pour moi une soupape de sécurité. Son exercice m'a permis de structurer mes perceptions et ainsi de les canaliser. J'ai découvert que je pouvais écrire sous l'influence des esprits lors d'un essai suite à une expérience d'Oui-Ja. J'ai été pris d'une torpeur complète du corps et me suis mis à écrire spontanément. Depuis ce jour, je n'ai jamais cessé de réaliser des expériences d'écritures. 

Lorsque vous faites de l'écriture automatique, perdez-vous totalement conscience ?

J.U. : Oui, je me laisse totalement aller à l'exercice. Je vis pendant ce temps-là un état végétatif plus ou moins accompagné de rêverie délébile. Cet état pourrait très vite disparaître si les stimuli de l'expérience accaparaient mon intention. Par exemple, si l'on me brûle la main pendant l'expérience, je reviendrais à moi. Si je n'accepte pas l'expérience profondément, alors je ne pourrai m'y abandonner entièrement. Je pense que cette inconscience est relative, une sorte d'auto hypnose.

L.D. : D’ailleurs pendant l’expérience, Joël, dans un état de conscience modifiée, ne peut tourner les feuilles de papier lui-même et il est parfois même incapable de relire la psychographie. 

Il n’a d’ailleurs aucun souvenir de l’expérience, de ce qui s’est dit ou écrit.

Il écrit environ 3 à 4 lignes par feuille et selon les expériences, environ entre 100 et 250 feuilles par dictée… Autant dire que nous usons pas mal de papier !

C’est toujours assez impressionnant à voir, même après 30 ans.

Comment avez-vous " fait la connaissance" de votre ou de vos Guides ?

J.U. : L'esprit qui s'est présenté à moi comme étant mon guide s'est manifesté rapidement après mes premières écritures. Depuis, il ne se manifeste plus directement, ou en donnant un prénom. Il fait partie du "potentiel esprit" qui existe autour de moi (et de nous tous d'ailleurs). 

La personnification des esprits est un souci humain qui ne semble pas être important pour eux. Ils écrivent souvent "nous sommes" et non "je suis". L'identité chère à nos sociétés s’évanouit dans la spontanéité de l'existence éternelle.

L.D. : Malgré tout il est souvent plus facile de s’adresser à une entité quand on a un prénom. Nous arrivons aujourd’hui à les reconnaître au travers leurs écrits et écritures.

Êtes-vous également clairvoyant, clairaudient ? 

J.U. : J'entends quelquefois des voix et perçois des images. Au début de ma médiumnité, cela était récurant, je m'en amusais même. Aujourd'hui, cela est beaucoup plus sensé et n'intervient que pour une bonne raison. Là encore, tout dépend du caractère du médium. Ceux qui sont exubérants recevront des signes continuellement (et pas toujours opportuns). 

Ce n'est pas parce que l'on est médium que l'on doit se sentir obligé de tout dire, et ce, sans tenir compte de la sensibilité des personnes à qui l'on s'adresse.

L.D. : Il m’est arrivée de voir des entités, comme si c’étaient de vraies personnes en chair et en os, de les entendre aussi, mais ce fut rare. 
Nous avons tous une certaine médiumnité, travaillée ou pas, acceptée ou pas. C’est une évidence naturelle.

Est-ce que les esprits qui rentre en contact avec vous sont toujours de "bons esprits" ? 

J.U. : Il y a un adage qui dit : "qui se ressemble s'assemble", je suis convaincu que ceci s'applique aussi aux expériences médiumniques. 

Puis tout dépend comment l'on envisage le monde des esprits. Avoir envers les esprits la même tolérance que nous pourrions avoir envers des personnes vivantes qui parlent trop fort, violentes, perdues ou revendicatives, permet de s'attirer la sympathie. 

N'oublions pas qu'un bon médium est avant tout un homme (femme) bon(ne).

L.D. : Quand la nature des messages nous invite au pardon, à la charité, à la compréhension, à la paix… Ou encore à l’étude de la science, au questionnement, au partage… Je dirais donc oui, ce sont de « bons amis ».


La Cellule de Contact




À quelle occasion vous êtes-vous intéressé à la Transcommunication Instrumentale vidéo ?

J.U. et L.D. : Nous nous sommes intéressés à la question suite à une expérience d'écriture par laquelle des entités nous demandaient de prendre une télévision pour les voir… A cette époque nous n'entendions à peine parler de TCI. Depuis ce moment, nous établissons avec eux un contact technique qui nous permet encore à ce jour d'obtenir des explications théoriques pour l'élaboration d'une configuration TCI type.

À partir de quel moment les esprits ont voulu que vous fassiez une "Cellule de Contact" ? 

J.U. et L.D. : La cellule de contact est une suite logique des multiples installations que nous avons eues avant elle. Nous avons commencé avec une simple TV et un caméscope, puis la vidéo projecteur a remplacé la TV, l'écran a été remplacé par un rideau de brume, etc. La cellule de contact est l'aboutissant ponctuel de ce que nous écrivent les esprits. Elle va encore changer au fils des nouvelles découvertes que nous faisons.

Est-ce que c'est votre Guide qui vous donne les indications pour la construction et les améliorations de la Cellule ou est-ce des esprits que l'on pourrait qualifier de "spécialisés" ? 

J.U. et L.D. : Oui, la plupart des agencements techniques de la cellule ont été obtenus par voie médiumnique. Les plus intéressants étant la Strioscopie (dispositif permettant de voir à l'œil nu les mouvements de l'air) et le laser permettant de créer des franges d'interférence. D'après nos observations, il semblerait que les entités qui se communiquent à nous fassent preuve de connaissances techniques indéniables (et la plupart du temps dépassant même nos propres connaissances).

Sont-ce toujours les mêmes esprits qui vous guident depuis le début pour la construction de la Cellule ? 

J.U. et L.D. : Oui, et bien que nous n'apportant pas beaucoup d'importance aujourd'hui à l'identification, nous constatons une certaine récurrence dans les messages reçus. Nous avons constaté au moins 5 entités distincts.

Et pour vous, personnellement, avez-vous toujours le même Guide depuis le début de votre médiumnité ?

J.U. : Pour être franc je n'apporte plus beaucoup d'importance à cette notion de guide, bien trop usée par l'opiniâtreté humaine. Un guide, un père, une mère, c'est encore bien trop limité pour pouvoir être la représentation éternelle de l'existence. Les esprits sont comme les particules, elles sont des milliards et une unité à la fois. Vouloir compter les esprits, c'est vouloir quantifier la matière. A cette échelle on ne parle plus que de champ électromagnétique sans que l'on puisse connaître exactement une place précise. Et bien les esprits, c'est un peu la même chose…

L.D. : Oui ce sont toujours le même groupe d’esprits depuis le début de cette aventure. Nous menons un travail ensemble, et ce, tant que nous serons disponibles 😉

D’après votre expérience, quelle est la nature des esprits qui se présentent la plupart du temps lors des séances dans la cellule ?


 J.U. et L.D. : Ce sont d'illustres anonymes, muent nous l'espérons par le souci commun de faire avancer l'élaboration de ce pont technique. On reconnaît un arbre à ses fruits ? Et bien regardons ceux que nous avons déjà cueilli, ils nous portent dans le bon sens.

Que pensez-vous des contacts dits "extraterrestres" ? 

J.U. : Les extraterrestres sont avant tout des esprits comme nous. De ce fait, ils peuvent aussi se manifester comme n'importe quelle entité lorsqu'ils sont hors de leurs enveloppes biologiques. Sans compter bien entendu leur éventuelle supériorité d'évolution qui leur permettrait d'agir en s'affranchissant du temps et de l'espace (mais ce ne sont que des suppositions). De ce fait, il n'est pas idiot d'accepter la possibilité de recevoir des signes matériels de leur provenance.

L.D. : Oui et j’ajouterai qu’il faut s’entendre sur la définition d’extraterrestre… Il y a les notions de distances, de biologie, de matière et d’idéologie, ainsi l’extraterrestre pourrait être une bactérie.

Les esprits qui vous guident pour la Cellule, ont-ils un projet précis ?

J.U. et L.D.: Oui il semblerait que leur objectif soit de créer une manifestation en 3 dimensions, image et son.

En définitive, quelle en serait la finalité ?

J.U. et L.D. : La finalité de toutes ces choses est l'amélioration de l'humanité. Les esprits se manifestent, car cela fait partie de la nature (il n'existe pas de dérogation dans l'univers). Ils le font d'une manière spontanée et permanente. Ce sont nous autres les humains qui en comprenons difficilement le sens et ainsi créons des théories, des philosophies et religions plus ou moins logiques. Arrivera, un jour où l'humanité saura rassembler la science et la prescience en une acceptation globale. La physique moderne à encore bien du mal à concilier la physique des particules et le monde macroscopique. Les valeurs conceptuelles y sont si différentes, que beaucoup refusent, par exemple, les théories de la mécanique quantique, celles-ci impropres à expliquer la réalité physique de ce que nous sommes. Il y a un écart énorme, un chaînon manquant même. Et bien, c'est là que devrait se porter tous les efforts des spiritualistes.



Livres


Vous avez écrit plusieurs livres, tous inspirés par contacts médiumniques, est-ce que l'histoire de Daniel* est pour vous, un véritable enseignement ou simplement le parcours personnel d'un esprit ?  (*Daniel est l'esprit qui se raconte dans le livre :"Daniel, je sais pourquoi"


" Daniel, je sais pourquoi "
J.U. : C'est une vue de son évolution et des stimuli intellectuels que celle-ci a provoqué en lui. Son témoignage est précieux et montre la relativité des images que peut nous communiquer le monde des esprits. C'est donc un enseignement comme tant d'autres, qui a le mérite de nous interpeller dans nos propres croyances. Nous recevons en ce moment même un autre témoignage, celui d'une jeune femme morte à la suite d'une transplantation cardiaque qui n'a pas fonctionné. Son témoignage nous plonge dans une profonde réflexion sur la vie, la mémoire de la matière et l'intrication permanente qui existe entre nous tous et cet au-delà de ce que la science connaît de ce principe. Lorsqu'il sera terminé, nous le publierons.

L.D. : Ces ouvrages ont été reçu et écrit en état de conscience modifiée (état proche de l’hypnose) par Joël, qui n’a aucune conscience de ce qu’il écrit. Ce sont des expériences incroyables. Je me souviens de notre surprise quand nous avons reçu les premières lignes de Daniel, nous n’étions pas fiers et étions un peu perdus, ne sachant pas si nous devions continuer ou non. Imaginez-vous lire, sans vraiment le demander, les premières lignes de Daniel, qui nous raconte sa mort, alors jeune enfant, sous les étranglements de sa propre mère. C’était plus que troublant.
A chaque expérience dédiée à cet ouvrage, l’esprit de Daniel est venu nous apporter son témoignage, écrivant à chaque réunion la suite du texte ainsi obtenu et ce, durant 3 ans. Comme expliquer dans l’avant-propos du livre, en quantifiant le temps qu’il aura fallu pour recevoir cet ouvrage, nous sommes restés en contact 28 h avec l’esprit de Daniel. Une vraie performance lorsque l’on considère l’étendue du récit !


Dans « Dans l’ombre du Corridor »  Louis, est un esprit très vengeur et haineux, qu’avez-vous pensé de lui au début de vos contacts ?



" Dans l'ombre du Corridor "
J.U. : Durant sa manifestation, nous avons eu quelques moments de frayeur, tels étaient intenses les réactions du médium (moi-même, mais je ne m'en rappel pas). Mais passer la surprise, nous avons appris à l'affectionner. Aujourd'hui, nous sommes heureux d'avoir contribué à son soulagement. Ce témoignage lui a été salutaire.


L.D. : Nous venions d’éditer Daniel, alors nous étions heureux d’accueillir un autre témoignage. 

Ce que veut dire Joël, c’est que l’esprit de Louis, son témoignage, est complètement différents de celui de Daniel. Effectivement, Louis à quelquefois été un peu « brut » dans sa façon d’écrire. 

Je n’ai jamais été effrayée et je savais que pour cet esprit, nous raconter son témoignage et revivre ces moments devaient être bien difficile. C’est un témoignage magnifique avec une écriture bien particulière et un certain humour aussi.



Les Rencontres


Avez-vous rencontré d’autres groupes qui travaillent sur les mêmes projets que vous ? Et si oui, est-ce que vous collaborez ?

J.U. et L.D. : Nous rencontrons beaucoup de groupes, quelques-uns font de la Transcommunication Instrumentale, peu font de la recherche innovante et inédite. Il est difficile de trouver un moyen de communiquer avec le monde des esprits et nous encourageons les plus courageux à prospecter en ce sens. Dans le domaine de la TCI il existe aussi beaucoup de personnes seules qui se heurtent à des problèmes financiers pour mettre en œuvre leurs projets. Ce sont des personnes précieuses qu'il faut aider. 

La Transcommunication est une affaire qui nous concerne tous et c'est ensemble que nous y arriverons. Entre tous ces groupes, ou personnes, la collaboration se fait spontanément suivant la disponibilité de chacun. Le plus souvent, l'on se retrouve lors de colloques pour partager nos expériences.


Quelle a été votre plus belle rencontre(s) ?

André DUMAS

J.U. : J'ai eu la chance de rencontrer monsieur André Dumas, qui était le président de l'USFIPES, il m'a beaucoup aidé dans mon orientation médiumnique. 

 
Divaldo Pereira Franco


J'ai aussi réalisé des expériences médiumniques avec Divaldo Pereira Franco, un célèbre médium brésilien. Il m'a conforté à l'époque dans ma jeune médiumnité. 

 


Père François BRUNE


Le Père François Brune a également compté beaucoup pour moi, il est un exemple de gentillesse et de connaissance. 



Marc MENANT

Puis j'ai eu le plaisir aussi de rencontrer Marc Menant, un journaliste accompli. Il m'a aguerri à la presse et aux interviews. Nous avons fait ensemble quelques expériences pour les besoins de ses livres. Il y en a eu bien d'autres que l'on ne peut mentionner.


 

L.D. : Ma plus belle rencontre est celle Joël, grâce à lui je peux vivre cette expérience incroyable et faire de très belles rencontres.


Projets


Quels sont vos projets en cours ?

J.U. et L.D. : Nos projets en court sont la mise au point d'un Larynx virtuel par lequel les esprits pourraient parler sans support, mais en actionnant des volumes d'ondes sonores (grâce à des capteurs de pressions atmosphérique et des fréquences étalonnées). Nous allons également réaliser une longue série d'expériences TCI dites croisées, c'est-à-dire la mise en place de deux systèmes TCI analogues et fonctionnant en même temps. L'un est à Paris, l'autre à Dijon. Nous demanderons de recevoir les mêmes images ou complémentaires. Nous allons aussi changer le système vidéo de la Cellule par un autre plus performant. Parmi les membres de l'IFRES, il y a quelques personnes scientifiques qui pensent actuellement à d'autres systèmes. Nous essayerons de les expérimenter.



La Question traditionnelle !


Ma question traditionnelle, quelle a été votre plus belle expérience ? 

J.U. : Oh il y en a énormément. La plus récente et chargée d'émotion est celle que nous avons eu avec une maman et son fils décédé. Une longue série de contacts qui a permis à cette femme de confirmer que son fils était encore là quelque part. Cette femme est devenue l'une de nos plus fidèles membres, participant activement aux activités de l'IFRES

L.D. : Oh oui il y en a beaucoup. Je dirais qu’elles ont toutes été belles, avec chacune leur particularité. 

Avez-vous quelque chose à rajouter ? 

J.U. : J'espère que nous aurons encore assez d'énergie pour aller jusqu'au bout des choses.

L.D. : Lol, oui, je l’espère aussi.



Je vous remercie !

Remercie Laurie Dutoit et Joël URY
de nous avoir accordé cette interview 

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Site de l'IFRES
(INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE ET D’EXPÉRIMENTATION SPIRITE)

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